Coronavirus : Comment lui résister?

Article écrit par Gérard Wolf

Nous entrons dans l’épidémie qui nous vient d’Asie et certains d’entre nous commencent à se laisser gagner par la panique.

Pourrait-on éviter ce comportement irraisonné et désorganisateur ?

Le déluge d’informations alarmistes auquel les médias nous soumettent depuis l’apparition du Coronavirus fait que nous traversons tous en ce moment une très forte zone de turbulences psychologiques et émotionnelles.

Cependant il est absolument nécessaire de considérer les chiffres en présence que nous donnent les autorités sanitaires internationales.

Chaque année, la grippe saisonnière touche entre 2 millions et 6 millions de personnes en France et fait 10.000 morts en moyenne. Quant au coronavirus, il a tué au 10 mars plus de 4.000 personnes dans le monde, dont trente sur le territoire français.

Il est certain que plus le temps va passer et plus l’épidémie touchera de monde et ces premiers chiffres seront dépassés. Mais cela fait partie des risques inhérents à la vie.

Nous savons aussi que l’alcoolisme, le tabagisme, les accidents de la route et bien d’autres causes encore tuent chaque année des dizaines de milliers de nos concitoyens ; et bien que cela soit terrible, nous l’acceptons parce que nous sommes habitués à ces statistiques.

Mais là, nous avons une réaction différente car c’est une nouvelle menace qui apparaît soudain dans notre paysage de risques et de catastrophes que nous arrivions à gérer tant bien que mal.

De plus, l’apparition est précédée, accompagnée par une déferlante médiatique de tous les instants qui concourt, par son omni présence obsessionnelle, à nous bouleverser sans nous laisser le temps de prendre un peu de distance, de pouvoir réfléchir au calme, et qui nous enjoint un certain nombre de consignes qui apparaissent parfois contradictoires et nous montrent un affolement des autorités.

Pendant que je rédige cet article, j’ai une notification sonore m’indiquant dans le bord inférieur droit de la page qu’un nouvel e-mail m’arrive en me proposant de mieux protéger mon système immunitaire avec de la vitamine C !

Je croyais pourtant être tranquille et cette intrusion me montre qu’en plus du bombardement médiatique, tous canaux d’information confondus, je suis relancé aussi par des gens qui en apparence me veulent du bien, que je ne connais pas, et auxquels je n’ai rien demandé.

« JE pense, donc JE suis » me dit Descartes. Certes, ceci n’est plus à démontrer, mais il est aussi important de réaliser que « JE suis ce que JE pense ». Et en ce moment, JE ne dois pas laisser les médias paniqueurs penser pour moi et m’imposer leur sensationnalisme. JE dois reprendre la main, JE dois être seul maître à bord, JE dois être le Capitaine du navire.

JE veux retrouver la paix de mon esprit, JE veux descendre du manège mental sur lequel on m’a embarqué, JE veux respirer calmement pour jouir de ce que la simple réalité de la vie au présent me propose. Et rien que ça, c’est devenu difficile tant les écrans ne font que proposer des nouvelles affligeantes et négatives.

Comme je suis curieux, je vais voir quelle définition Wikipedia donne de la panique. Je viens de la lire et croyez-moi, elle est très édifiante ainsi que les commentaires l’accompagnant.

Vous allez en juger vous-même :

« la panique est une sensation soudaine de peur si forte qu’elle peut dominer ou empêcher la raison et la pensée logique, les remplaçant par des sentiments écrasants d’anxiété et d’agitation frénétique compatible avec une réaction animale de combat ou de fuite. La panique peut se produire singulièrement chez les individus ou se manifester soudainement dans de grands groupes comme panique de masse (étroitement liée au comportement du troupeau)… La panique en psychologie sociale est considérée comme infectieuse puisqu’elle peut se propager à une multitude de personnes et que les personnes touchées sont censées agir de façon irrationnelle en conséquence. Les psychologues identifient différents types de cet événement de panique avec des descriptions légèrement variables et ceux-ci incluent l’hystérie de masse, la psychose de masse, la panique de masse, et la contagion sociale.

Les hommes préhistoriques ont utilisé la panique de masse comme technique lors de la chasse aux animaux, en particulier pour les ruminants. Les troupeaux qui réagissaient à des sons exceptionnellement forts ou à des effets visuels inconnus étaient dirigés vers des falaises d’où ils sautaient quand ils étaient acculés.

Les hommes sont également vulnérables à la panique et elle est souvent considérée comme infectieuse, dans le sens où la panique d’une personne peut facilement se propager à d’autres personnes à proximité et bientôt l’ensemble du groupe agit irrationnellement mais les gens ont aussi la capacité de prévenir et / ou de contrôler leur propre panique par la pensée disciplinée ou une formation reçue (comme les exercices de catastrophe). … De nombreux cas très médiatisés de panique mortelle se sont produits lors d’événements publics massifs. L’aménagement de la Mecque a été largement repensé par les autorités saoudiennes dans le but d’éliminer les embouteillages fréquents, qui tuent en moyenne 250 pèlerins chaque année.  Les stades de football ont connu des foules meurtrières et des bousculades, comme au Stade du Heysel en Belgique en 1985 avec plus de 600 victimes, dont 39 morts, et au stade Hillsborough à Sheffield en Angleterre, en 1989, lorsque 96 personnes furent tuées dans une terrible bousculade. »

 

Et bien puisque ‘JE suis ce que je pense’, la question est : quelle est la défense innée que JE possède et qui me permet naturellement de résister aux invasions microbiennes, bactériennes, ou virales ?

La réponse est : mon système immunitaire qui, rappelons-le, est l’ensemble des cellules dont le rôle est de défendre l’organisme contre les infections. Lorsque nous sommes envahis par un organisme étranger (microbe, virus, bactérie), le système immunitaire réagit très vite pour s’en débarrasser. C’est ma cuirasse, ma protection, à condition que des bouleversements psychologiques ou émotionnels ne viennent pas l’affaiblir !

Après la lecture de ce qui précède, vous aurez compris qu’une psychose peut devenir une panique et que sous son effet, notre système de protection ne nous permet plus d’avoir les mêmes résistances.

Il est donc absolument essentiel que nous soyons en mesure de retrouver notre calme au milieu de toutes ces déclarations médiatiques déstabilisantes et angoissantes.

Louis Pasteur, ce savant à qui nous devons le vaccin contre la rage, disait : « le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Une reconnaissance de l’importance de notre système immunitaire.

Or depuis plusieurs dizaines d’années, nous savons que son niveau d’efficacité peut être affecté par les idées, les images, les représentations mentales qui sont les nôtres. De nos pensées, de nos humeurs, de nos états d’esprit ou d’âme dépendent non seulement notre attitude, nos comportements mais aussi notre santé par notre capacité à résister aux agressions.

Si nous cédons aux influences médiatiques véhiculant l’angoisse, la panique ambiante, nous affaiblissons nos défenses immunitaires et donc nos possibilités de résister pour finalement gagner la guerre contre les envahisseurs, c’est-à-dire rester en vie en bonne santé.

Pour cela, nous devons être mentalement résistants, à distance suffisante et protégés, pour ne pas être touchés ou affectés en profondeur par les pensées et idées négatives, et être en mesure de relativiser.

Nous avons cédé à la psychose et à la panique si :

  • nous sentons notre équilibre intérieur bouleversé ;
  • nous sommes mis à bas par des émotions dévastatrices ;
  • nous sommes déstabilisés par les informations qui nous submergent ;
  • notre mental amplifie les dangers ;
  • nous nous sentons faible et démuni, possiblement prochainement contaminé et donc en danger de mort.

Eh bien c’est précisément pour toutes ces raisons que nous devons employer les fleurs de Bach : pour résister à la panique, au stress, au défaitisme !

En effet, ces produits naturels à base de simples fleurs des champs et d’eau de source font la preuve depuis plus de 80 ans de leur efficacité, en nous aidant à surmonter nos peurs, doutes, angoisses, déprimes, abattements, résignations, stress. Leur action douce et profonde aide à maintenir notre système immunitaire au mieux de ses possibilités.

Ces élixirs de fleurs nous aident ainsi à ne plus être sous l’emprise de pensées négatives, envahissantes, et destructrices de notre indispensable équilibre émotionnel et psychologique. En un mot, elles nous aident, si besoin, à redevenir seul maître à bord, Capitaine de notre navire.

Ce sont quelques remèdes à prendre en fonction de notre personnalité, de notre caractère, et surtout de notre état d’esprit du moment.

Je vais vous en citer quelques-uns pour que vous compreniez leur utilité, afin que vous ne soyez plus dans cette sensation déprimante qu’il n’y a rien à faire.

Hélianthème va nous aider à gérer les peurs paniques, les terreurs, Dame d’onze heure les chocs émotionnels reçus.

Prunus va nous éviter de perdre le contrôle de nos émotions, Noyer va nous permettre de relativiser les informations qui nous arrivent.

Gentiane nous aidera à ne pas tomber dans le pessimisme, Pommier sauvage nous aidera à éviter les pensées toxiques, Marronnier blanc contribuera à stopper le manège mental…

Et dans tous les cas, notre élixir Urgences est une réponse adaptée à ce type de situations.

Je vous invite à regarder la liste de ces 38 remèdes et lire à quoi ils peuvent bien vous servir en fonction de ce que vous ressentez maintenant, au présent.

Vous pouvez également répondre au questionnaire en ligne qui vous permet de créer VOTRE élixir sur-mesure, en fonction de VOTRE problématique.

Vous serez étonné d’y trouver des réponses aux problèmes psychologiques ou émotionnels auxquels vous êtes confrontés. Et donc des solutions à vos préoccupations du moment, en rapport avec cette épidémie que nous subissons et dont les premiers effets sont de nous toucher mentalement et émotionnellement.

Et contrairement à l’idée « qu’Il n’existe pas de vaccin contre les émotions » (déclaration de François Lenglet au Journal de 20H TF1 le 2 Mars 2020), Il existe bel et bien 38 produits naturels qu’on appelle Fleurs de Bach, prenant en charge l’ensemble de l’éventail émotionnel humain qui n’a pas varié depuis des temps immémoriaux.

Les ressorts émotionnels des comédies ou des tragédies grecques de l’antiquité sont identiques à ceux des auteurs classiques, Molière, Corneille, Racine… que nous avons étudiés en classe de français, idem pour Shakespeare pour les anglais, ainsi que pour les autres auteurs italiens, allemands, espagnols… Il en va de même pour le théâtre contemporain ainsi que les films et séries, y compris ceux de Science-fiction.

Les émotions de base ou primaires sont innées, toujours les mêmes : la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise, le dégoût, la honte et le mépris. Elles sont présentes déjà chez les bébés – ainsi d’ailleurs que chez les primates.  Puis il y a les émotions secondaires, qui sont apprises, mentales : culpabilité, embarras, complaisance, enthousiasme, fierté, plaisir, satisfaction.

Le Dr Edward Bach fut celui qui découvrit et mit au point un système de soin basé sur le traitement des émotions. Ce système est simple et efficace, il fut celui qui comprit que les émotions non contrôlées pouvaient être les vraies causes de nos troubles, de nos désordres et de nos maladies. Donc prendre soin de nos émotions en ne les laissant pas nous submerger nous permettra de conserver un équilibre intérieur indispensable afin de garantir un bon état de santé.

Rappelons ici la définition de la Santé qu’en donne l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) :

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

Gérard Wolf, Mars 2020.

 

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